3 questions, 1 expert : Gabin Ricouart
Dans cette série, nous posons trois questions à des experts de la sûreté, de la sustainability et de la cybersécurité sur leur rôle chez Airbus Protect. Aujourd’hui, rencontrons Gabin Ricouart, ancien stagiaire et ingénieur en sûreté et certification de propulsion basé dans notre bureau de Toulouse.
Peux-tu nous en dire plus sur ton stage chez Airbus Protect ?
Pendant mon stage, j’ai travaillé sur l’analyse des risques particuliers (PRA) des événements de défaillance de rotor de moteur non confiné (UERF). Pour ce faire, nous utilisons un outil qui cartographie les trajectoires qui frappent l’avion et produit toutes les combinaisons possibles de cibles (routes) pour un événement UERF.
Comme nous abandonnons actuellement MS Office au profit de la suite Google, nous devions faire migrer cet outil vers l’environnement Google. L’objectif de mon stage était de maintenir la continuité de l’outil pour soutenir les activités PRA UERF dans les modules de la Google Suite (notamment les scripts d’application).
Qu’est-ce qui t’a amené à faire un stage en analyse de sûreté ?
Durant mon cursus, je me suis spécialisé dans la physique des turbomachines et l’aérodynamique. Après avoir obtenu mon diplôme, j’ai voulu découvrir un autre aspect du développement des moteurs et en particulier, l’intégration des moteurs. J’ai donc orienté ma recherche d’emploi vers les avionneurs, plutôt que vers les motoristes. L’analyse de la sûreté étant un élément crucial du processus d’intégration, cela me semblait être un bon point de départ !
Pourquoi as-tu choisi Airbus Protect pour ton stage ? Et quelle est la suite ?
L’expertise d’Airbus Protect en matière d’analyse de sûreté et de certification aérospatiale est extrêmement impressionnante. Et surtout, l’entreprise est une filiale d’Airbus, ce qui signifie que j’ai pu travailler en étroite collaboration avec d’autres équipes.
Après mon stage initial, je travaille maintenant avec une autre équipe d’Airbus Protect en tant qu’ingénieur en sécurité et certification de la propulsion pour ATA7X. J’ai été embauché une semaine seulement après la fin de mon stage. La transition s’est faite en douceur, car je connaissais déjà bien l’entreprise, mes collègues et mes responsables.
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